Un certain public

Il y a beaucoup, beaucoup de monde, ils ont accouru, ils sont joyeux de venir aider.

Nuit.

Beaucoup d’yeux d’animaux, des billes luisant dans le noir. Certains sortent de la pénombre, plutôt en colère, avec les dents acérées. Ils sont beaucoup, beaucoup. Ils n’aiment pas forcément qu’on éclaircisse les choses, ils ne veulent pas la lumière.

Ils communiquent entre eux, ils se jaugent dans le non verbal, le sensitif, le défi. Personne ne parle, il y a du monde, ils sont tous là, des animaux. Ils ne sont pas hyper apaisés. Des loups, des chauves souris, etc., peu importe qu’il y ait des humains ou pas.

Au fond, le soleil.

Certains n’apprécient pas, certains se laissent faire, sont amadoués. On ne peut pas trop savoir, c’est une communication non-verbale, pas forcément de l’intuition. Il y a un murmure sourd, des paroles sourdes qui tapissent le sol – ils marchent dessus.

Il y a des codes. Ils ne les connaissent pas tous, ils sont maladroits, ce n’est pas un problème car ils sont aventureux, ils sont joueurs. Ils sont la clef parce qu’ils sont téméraires.

Le ciel qui s’ouvre se referme aussitôt. Comme en Finlande en hiver, le temps de soleil est très très court. Il y a certaines heures ou cela existe. Ces heures là décoincent quelque chose.

Il y a un mot indécis qui revient, des syllabes demeurent : LI-UR-GI. Ce n’est pas le mot « liturgie », c’est comme le nom d’un lieu peut-être, ou encore autre chose. Là est la composante.

Il y a beaucoup de contacts dans le silence.

Merci Christine

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