Voir loin

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Je suis retourné aujourd’hui le 13 avril 2020 pour la première fois depuis le début du confinement sur les sites de la réinformation que je lisais habituellement chaque jour. J’ai rapidement perçu que la-bas, comme ici sur Facebook, certes à un autre niveau, on se perd beaucoup dans les détails. Le flux est intarissable, il faut publier chaque jour pour exister et la routine est là.

Je n’ai pas plus trouvé aujourd’hui ce que je cherche, la fondation d’une vraie organisation de la résistance par la didactique : l’explication, la démystification, la rétroingénierie, etc., adressée aux gens simples. Et aussi une résistance au travers de la construction d’outils que je dirai « communistes » pour faire vite, c’est à dire sans gouvernance centrale, pour gérer les sites didactiques, les flux d’informations, etc., mais aussi la gouvernance, la banque, l’assurance, la santé… C’est un travail colossal rien que de l’amorcer et je n’ai pas l’intention de m’y atteler seul dans mon coin par infimes petits bouts. Cela ne m’empêchera pas de défendre et promouvoir cette nécessité à l’occasion.

La crise du Covid, bien au delà d’un crise sanitaire, est une crise géopolitique inarrêtable pour le monde entier, il faudra bien s’y faire. Elle suit la faillite totale du capitalisme, mais aussi une certain faillite de la Science et de la rationalité en général. Elle est en train de créer un changement total et définitif pour nos vies, sur la planète entière.

J’ai trouvé chez mes amis de la réinformation une certaine synthèse distante à laquelle j’adhère totalement, que je vous conseille de lire posément et qui me donne envie de me recentrer sur la seule chose qui m’importe vraiment, qui est au-delà de la résistance et en deçà de la construction d’outils : la reconstruction de fond de la pensée qui a failli.

Ce sur quoi je veux me concentrer, puisque la résistance est inutile et puisque tout le monde semble perdu, c’est la thérapie et le recommencement. Le domaine est métaphysique, plus précisément ontologique, soit le degré zéro de la philosophie, mère de toutes les sciences. Soyons clairs, depuis un quart de siècle je n’ai quasiment jamais pu captiver l’attention de quiconque sur ce sujet parfaitement sublime qui laisse à augurer une récompense pour l’homme. Je vais encore essayer. Il est vital de reconstruire proprement nos façons de penser : c’est le moment de mettre quelque chose de sain là où tout a échoué.

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